Vous faites de l’apnée du sommeil ?
Et vous cherchez des remèdes pour vous soigner efficacement ?
Comme je vous comprends !
J’ai souffert de ce trouble pendant des années sans qu’on puisse vraiment me guérir !
Je faisais des pauses respiratoires incontrôlées pendant mon sommeil sans m’en rendre compte.
Mais je sentais bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas.
Je ronflais très fort, j’étais hyper fatigué, je devenais très irritable…
Heureusement, je suis tombé sur un médecin qui a enfin compris ce que j’avais.
Il m’a expliqué comment faire pour me débarrasser efficacement de ce trouble très ennuyant.
Découvrez donc 5 conseils et remèdes pour soigner l’apnée du sommeil. Regardez :
5 remèdes naturels contre l’apnée du sommeil
Sommaire
C’est quoi l’apnée du sommeil ?
L’apnée du sommeil est un syndrome qui arrête (apnée) ou réduit (hypopnée) la respiration pendant que l’on dort.
Ça arrive lorsque nos conduits respiratoires (arrière-gorge, larynx) sont totalement ou partiellement bouchés.
Le problème, c’est que cette forme d’apnée (appelée apnée obstructive) bloque l’arrivée en oxygène.
Ces pauses peuvent durer de 10 à 30 secondes (voire même plus) et se répéter une centaine de fois par nuit !
Alors je sais ce que vous allez me dire.
Comment se fait-il que le cerveau ne détecte pas qu’on manque d’oxygène ?
Eh bien je vous confirme que notre cerveau réagit bel et bien.
Il nous réveille pour que l’on reprenne notre respiration mais de manière très courte.
C’est d’ailleurs tellement court qu’on ne s’en rend même pas compte ; on appelle ça des microéveils.
Ceci dit, on arrive quand même à reprendre notre souffle.
Je vous parle de ça, car il y a une autre forme d’apnée du sommeil beaucoup plus grave.
C’est l’apnée dite centrale.
Contrairement à l’apnée obstructive, qui est causée par un blocage des voies respiratoires…
…Là c’est le système respiratoire tout entier qui ne marche pas bien du tout.
Le cerveau n’arrive plus à envoyer les bons signaux aux muscles respiratoires et les conséquences peuvent être assez graves.
Je pense par exemple à des AVC, aux insuffisances cardiaques ou aux tumeurs cérébrales.
Heureusement, cette forme d’apnée est beaucoup plus rare.
Les symptômes de l’apnée du sommeil sont les ronflements, la fatigue et l’irritabilité
Il existe plusieurs symptômes assez courants quand on fait de l’apnée du sommeil.
Alors déjà, comme expliqué plus haut, on fait des pauses respiratoires pendant le sommeil.
C’est-à-dire qu’on s’arrête purement et simplement de respirer pendant une dizaine de secondes et parfois plus.
Le problème, c’est qu’on ne s’en rend pas compte.
En tout cas moi je n’ai jamais ressenti ça et mon conjoint qui dort à côté non plus.
Ah si quand même ; des fois je me réveillais en sursaut, car j’avais une impression d’asphyxie et d’étouffement.
Ensuite et surtout, ça se caractérise par des ronflements forts et réguliers.
Et ça je peux vous dire que mon conjoint s’en est bien rendu compte !
On est aussi souvent très fatigué pendant la journée.
On a du mal à se concentrer et on peut avoir des pertes de mémoire.
Pour ma part et en plus, j’étais aussi de très mauvaise humeur, voire anxieuse.
Ça doit être à cause du fait que l’apnée du sommeil fait passer des nuits assez mouvementées.
Car à cause de ce syndrome, on ne dort carrément pas bien.
Même si on ne se réveille pas à proprement dit, l’organisme sent que notre corps ne va pas bien.
Et puis on peut faire des cauchemars et même de l’insomnie.
Ce trouble est souvent difficile à diagnostiquer, car les symptômes ressemblent à d’autres troubles du sommeil ou de santé.
Mal dormir n’est pas forcément le signe qu’on est atteint d’apnée du sommeil.
C’est d’ailleurs ce qui rend cette maladie assez méconnue et difficile à combattre.
Alors comment fait-on pour établir un diagnostic précis ?
Le médecin demande de faire un bilan du sommeil pour mesurer l’IAH
Quand mon médecin a soupçonné que j’étais atteint d’apnée, il m’a demandé de faire un bilan du sommeil.
L’idée était de mesurer l’IAH ; c’est l’indice d’apnées-hypopnées.
L’IAH est un outil de mesure utilisé pour estimer la gravité de l’apnée du sommeil.
Il calcule d’abord le nombre d’apnées (interruptions de la respiration) par heure quand on dort.
Il calcule aussi l’hypopnée (réductions anormales de la respiration) par heure pendant le sommeil.
Cet examen est généralement réalisé dans un centre du sommeil.
J’ai été sur ce site pour savoir où trouver un centre près de chez moi.
Le calcul de l’IAH se fait de la manière suivante :
On compte d’abord le nombre total d’apnées et d’hypopnées pendant une nuit de sommeil.
Ensuite on divise ce nombre par le nombre total d’heures de sommeil.
Par exemple, disons qu’une personne a 30 apnées et hypopnées en une nuit de sommeil de 8 heures.
L’IAH est alors de 3,75 (30 divisé par 8).
Plus l’IAH est élevé, plus ça veut dire que la gravité de l’apnée du sommeil est importante.
Entre 5 et 15, l’apnée du sommeil est considérée comme légère.
Entre 16 et 30, l’apnée du sommeil est moyenne.
Si l’IAH est supérieur à 30, l’apnée du sommeil est considérée comme sévère.
Le bilan de sommeil se fait grâce à 2 tests
Quand je me suis rendu au centre du sommeil, on m’a expliqué qu’il y avait 2 méthodes de mesure.
La polygraphie ventilatoire nocturne (c’est ce test que j’ai réalisé).
Cette méthode enregistre, sur une durée d’au moins 6 heures, une série de statistiques :
L’électrocardiogramme, les mouvements respiratoires, la saturation du sang en oxygène et le débit d’air entrant et sortant par les narines.
Et puis il y a la méthode polysomnographie encore plus complète.
C’est un examen complexe que les médecins prescrivent pour les cas les plus graves.
Elle fait les mêmes enregistrements que la polygraphie, mais en plus elle analyse la qualité du sommeil avec des électrodes.
Ça permet de connaître plus précisément l’activité cérébrale, l’activité musculaire du menton et des jambes et les mouvements oculaires.
Les causes de l’apnée du sommeil
L’apnée du sommeil provient la plupart du temps d’un relâchement des muscles de la gorge.
Mais qu’est-ce qui explique que les muscles se relâchent ainsi ? Eh bien il y a plusieurs causes :
- L’obésité :
Le surpoids et l’obésité sont les causes courantes de l’apnée du sommeil.
C’est l’excès de graisse qui entraîne le rétrécissement des voies respiratoires.
- La consommation d’alcool et de somnifères :
L’alcool et les somnifères ont un effet relaxant sur les muscles.
Du coût, ça peut augmenter le risque d’apnée du sommeil.
- Le tabagisme :
Le tabagisme peut causer une inflammation des voies respiratoires et cela peut augmenter le risque d’apnée du sommeil. - La consommation de psychotropes :
Cannabis, drogue dure, somnifères, anxioluytiques ; tout relâche les muscles et rétrécit les voies respiratoires. - L’hérédité :
L’apnée du sommeil peut aussi être génétique.
Par exemple si la forme de la mâchoire ou la taille des voies respiratoires est trop petite.
Il y a aussi d’autres causes qui expliquent l’apnée du sommeil :
L’âge : plus on est âgé plus il y a de risques.
Le fait d’être un homme : les hommes souffrent 2 fois plus de ce trouble que les femmes.
Les antécédents familiaux, les allergies et les troubles endocriniens.
5 remèdes pour lutter contre l’apnée du sommeil
Après vous avoir donné les explications sur les symptômes et les causes de ce trouble, regardons ensemble comment le traiter.
Sachez qu’il existe plusieurs solutions pour soulager et surtout guérir naturellement.
- Arrêtez ou diminuez la cigarette et l’alcool, mangez équilibré et faites des exercices physiques
Concerne les personnes ayant un trouble léger.
La première des choses pour traiter l’apnée du sommeil, c’est de modifier son style de vie.
C’est-à-dire changer ses habitudes, ou plutôt ses mauvaises habitudes.
Rappelez-vous ce que je vous ai dit plus haut sur les causes de l’apnée du sommeil.
Je vous expliquais que l’obésité, la cigarette, l’alcool… pouvait déclencher ce trouble.
Vous voyez où je veux en venir ?
Stopper ou diminuer la cigarette, boire moins d’alcool et manger plus équilibré permet logiquement de réduire les symptômes.
Reprendre une activité physique comme la marche est également indispensable.
C’est la première des choses à faire si vous souffrez d’apnée du sommeil léger.
- Changez de position quand vous dormez
Concerne les personnes ayant un trouble léger.
Alors on pourrait se dire que changer sa position pour dormir, c’est un peu « léger » comme solution contre l’apnée du sommeil.
Sauf qu’en réalité c’est une vraie thérapie. D’ailleurs elle s’appelle la thérapie de positionnement.
L’idée est de dormir dans une position particulière pour maintenir les voies respiratoires ouvertes.
Cela peut être le fait de dormir sur le côté plutôt que sur le dos.
On peut aussi surélever la tête de votre lit comme ça on a le haut du corps incliné légèrement.
Ça aide à libérer les voies respiratoires.
Si votre lit ne peut pas se régler comme ça tout seul, installez des cales.
- Supprimez les sédatifs, drogues et les dépresseurs respiratoires
Concerne les personnes ayant un trouble moyen.
Certains médicaments peuvent aggraver l’apnée du sommeil en ralentissant la respiration ou en relaxant trop les muscles de la gorge.
Cela peut entraîner un blocage des voies respiratoires.
Les médicaments qui ont cet effet sont appelés des dépresseurs respiratoires.
Ce sont les médicaments comme les opioïdes (la morphine, l’oxycodone et le fentanyl).
Les benzodiazépines (le lorazépam, le diazépam et le clonazépam).
Les hypnotiques (le zolpidem et l’eszopiclone) et les relaxants musculaires (le cyclobenzaprine et le carisoprodol).
Donc si on souffre d’apnée du sommeil, on le dit directement à son médecin pour qu’il trouve des alternatives.
Les drogues peuvent également aggraver très fortement l’apnée du sommeil.
Elles affectent directement le système respiratoire, le système nerveux central et les muscles de la gorge !
Ces drogues viennent perturber le sommeil et provoquent une relaxation trop importante des muscles.
Les produits concernés sont les narcotiques tels que l’héroïne et la codéine, les sédatifs tels que le GHB et le Rohypnol.
Attention aussi aux benzodiazépines comme le Valium et le Xanax.
Les stimulants tels que la cocaïne et l’amphétamine aggravent également l’apnée du sommeil tout en augmentant l’anxiété.
- Utilisez un appareil de Pression Positive Continue ou des orthèses mandibulaires
Concerne les personnes ayant un trouble moyen à sévère.
On peut aussi s’équiper d’orthèses d’avancée mandibulaire qui ressemblent à des protège-dents.
Cette solution est à utiliser si les symptômes d’apnée du sommeil commencent à être importants.
Ces appareils sont conçus pour maintenir la mâchoire inférieure en avant pour maintenir les voies respiratoires ouvertes.
Ils empêchent la langue de se replier et augmentent l’espace entre la base de la langue et le pharynx.
Pour que cette solution soit efficace, je vous conseille de faire ces prothèses sur mesure (allez voir votre dentiste).
Vous devez aussi les porter toutes les nuits.
Pour des symptômes d’apnée du sommeil sévères, il y a un autre appareil qui donne d’excellents résultats.
Je pense à l’appareil de pression positive continue (PPC), qui est l’appareil le plus couramment utilisé.
Son fonctionnement est très simple.
On porte un masque nasal ou facial pendant le sommeil qui fournit de l’air sous pression.
Ça permet de maintenir les voies respiratoires ouvertes.
Ce genre d’appareil est prescrit directement par votre médecin et il vous dira où vous pouvez en acheter.
Attention, même si ce traitement est très efficace, il peut aussi avoir des effets secondaires.
Ça peut être des irritations du visage à cause du masque, sécheresse du nez et de la bouche ou des rhinites.
- Les traitements chirurgicaux
Concerne les personnes ayant un trouble sévère.
On va dire que les traitements chirurgicaux sont un peu le dernier recours pour traiter l’apnée du sommeil.
On utilise cette solution si les traitements vus plus haut ne solutionnent pas le problème.
La chirurgie est destinée à des cas bien particuliers.
Je pense aux personnes qui ont des anomalies de naissance autour de la mâchoire.
Le but de la chirurgie est d’opérer pour enlever tout obstacle qui gêne le passage de l’air.
En tout cas vous l’avez compris.
Le traitement de l’apnée du sommeil dépend des symptômes individuels et de la gravité du syndrome.
Quels sont les risques d’une apnée du sommeil non traitée ?
Mon médecin m’a clairement dit que l’apnée du sommeil pouvait causer pas mal de problèmes de santé.
Car lorsque la respiration s’arrête un peu pendant le sommeil, cela réduit l’apport en oxygène dans le corps !
Du coup, ça augmente le niveau de dioxyde de carbone ce qui peut entraîner des complications de santé assez graves.
Je vous les liste pour que vous sachiez de quoi je parle :
- Hypertension artérielle
Quand on fait de petits arrêts respiratoires pendant le sommeil, cela peut provoquer de l’hypertension artérielle. - Maladies cardiovasculaires
L’apnée du sommeil augmente assez fortement les risques de maladies cardiovasculaires.
Je pense aux maladies coronariennes, aux accidents vasculaires cérébraux ou à l’insuffisance cardiaque.
- Diabète
Les personnes atteintes d’apnée du sommeil ont plus de chance de développer du diabète de type 2. - Dépression et anxiété
Des études ont montré que les personnes souffrant d’apnée du sommeil avaient tendance à être plus dépressives et anxieuses. - Troubles de la mémoire et de la concentration
Les pauses respiratoires peuvent perturber le sommeil et causer des problèmes de mémoire et de concentration.
Vous voyez, il faut vraiment prendre ce trouble au sérieux.
Il est essentiel d’aller consulter votre médecin pour traiter l’apnée du sommeil et réduire les risques de santé !